Rythme naturel et fin de l'heure d'été

Publié le 25/10/2020

Il est souhaitable de mettre fin à l’heure d’été.

La France compte en été 2h de décalage avec le rythme naturel des êtres vivants.

La 1ere heure fut héritée de la seconde guerre mondiale et n’a jamais été remise en cause : 1h de décalage pour s’aligner sur les Allemands et permettre, entre autres, aux trains transfrontaliers de circuler aux mêmes et bonnes heures.

La 2 e heure fut mise en place dans les années 70 pour des raisons économiques : des économies d’énergie théoriques, en réponse aux chocs pétroliers. Les économies ne sont pas avérées puisque la France a augmenté sa consommation depuis les années 70.

Aujourd’hui, en France en été, le soleil se couche à 21h30. Un travailleur qui commence le travail à 8h en été commence en réalité plutôt à 6h heure solaire… La nature des êtres vivants est contrariée par ces décalages et ces changements d’heure. Les animaux sont perturbés comme les vaches qui souffrent 2 fois par an pour s’aligner sur le rythme des
éleveurs, eux-mêmes perturbés et dubitatifs face aux changements d’humeur de leurs bêtes. Les femmes et les hommes sont eux aussi gênés par les changements d’heure. Chacun d’entre nous peut le ressentir.

Surtout, convaincu que le biocentrisme est l’avenir de l’homme, je considère que des horaires de journées plus adaptés à la santé et à la nature peuvent améliorer le sort et le bien-être de la majorité d’entre nous. Revenir à des rythmes réguliers exprime aussi la primauté symbolique de la chose naturelle sur la chose économique.

Faut-il pour autant avancer de 2 heures nos montres en France ? Peut-être pas ! Il est en effet important de garder une certaine harmonisation avec nos voisins européens. C’est pourquoi je ne propose pas de revenir sur l’intégralité du décalage mais uniquement de supprimer l’heure d’été.

En conclusion, je propose de revenir à une heure unique et bioresponsable en France métropolitaine : la même heure, celle d’hiver. Plus de changement d’heure. Fini les complications 2 fois par an, la fatigue ressentie, le décalage avec notre rythme naturel.

Cette mesure est une mesure de santé publique, de bien-être, pour l’ensemble des êtres vivants.

Pierre Dardaillon.

 

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