Le MHAN


Engagé depuis 1996 pour l'émergence d'une société d'harmonie et d'équilibre entre Humains, Animaux et Nature, le MHAN bâtit son combat politique sur six urgences présentées ci-dessous, pour revivre ensemble, et revivre en France.


Le MHAN se bat pour la dignité de l’Homme, le respect de l’Animal, et la préservation de la Nature. Défendre le Vivant, c'est trouver l'équilibre entre ces trois entités essentielles : en finir avec les traditions indignes (corridas, méthodes de chasses les plus cruelles, combats...), mettre fin au productivisme et à ses ignobles conséquences (élevage intensif, abattage sans étourdissement, broyage des poussins, transport indigne...), réadapter notre cohabitation avec les animaux des villes (aide aux associations, évolution des droits animaliers, lutte contre les maltraitances des animaux domestiques et errants) et stopper l'expérimentation animale, remplacée par des méthodes substitutives sur lesquelles la France accuse un retard éhonté.

Nous considérons que la protection du Vivant et de la planète ne constitue ni un combat progressiste, ni un relent conservateur, mais plus simplement une réponse pragmatique au progrès. Nous acceptons et encourageons l'application de ce dernier lorsqu'il solutionne les maux du Vivant et de notre planète ; cependant, si le progrès est lui-même la source des dangers pour l'avenir du Vivant, nous aurons le courage de le refuser.

La France est dans une situation explosive, plus divisée que jamais, et nous ne nous y résolvons pas. Mettre cette situation sur le dos de la seule immigration serait une erreur ; si nous n'avions pas renié notre culture sous le poids de l'influence des États-Unis, si nous n'étions pas restés immobiles face à la désertification de nos campagnes au profit de villes toujours plus denses, nous aurions montré à tous que la France est tellement plus riche qu'un simple espace urbain apatride. Nous insistons sur le retour en force de notre culture, la renaturation des villes, le retour des services publics en zones rurales, une meilleure répartition et protection des agents des forces de l'ordre et la restauration du prestige de notre système éducatif.

Le meilleur travail, le plus efficace, c'est le travail digne. Pourquoi certains partis politiques s'enferment dans l'idée selon laquelle l'efficacité maximale implique un temps de présence maximal ? Nous sommes attachés à la dignité des conditions d'exercice, au maintien du taux horaire de 35 heures et de la retraite à 62 ans, à la baisse du taux d'imposition des entreprises afin de faciliter l'embauche, et, surtout, à la participation des salariés au capital de l'entreprise. Alors salariés-actionnaires, ils prendront part aux décisions en plus de voir leur pouvoir d'achat considérablement augmenté.

La crise sanitaire de la covid-19 nous aura réappris des principes essentiels ; afin de prévenir les situations de catastrophes, nous devons retrouver des marges d'autonomie, voire des secteurs d'autosuffisance. Les industries stratégiques, dont trop ont déjà été abandonnées aux puissances étrangères, doivent être sauvegardées et choyées. Nous encourageons également l'économie circulaire avec le recyclage et la réutilisation les plus directs possibles des déchets, et la réduction des distances à travers le choix des circuits courts et l'instauration d'un protectionnisme vert et éthique.

Le constat démocratique est alarmant : la Constitution a perdu les fondamentaux de la Vème République, tout en n'ayant pas été adaptée aux changements technologiques et aux variations des aspirations populaires. Nous proposons un mandat présidentiel de six ans et des députés élus tous les quatre ans. Nous souhaitons également simplifier l'accès au Référendum d'Initiative Partagée (50 parlementaires et un million de citoyens), instaurer le vote blanc pour l'élection présidentielle et généraliser le bulletin de vote unique sur le modèle italien. Enfin, le vote électronique optionnel peut être généralisé grâce aux systèmes ayant fait leurs preuves, comme Neovote.

Enfin, il nous est impossible de parler de la démocratie française sans évoquer les traités européens. Nous souhaitons les réécrire, tant pour réorganiser leurs institutions que pour redéfinir les compétences gérées à l'échelon européen et celles laissées aux États.







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