Le MHAN apporte tout son soutien à Didier Lemaire, professeur menacé de mort à Trappes, pour avoir manifesté son soutien à Samuel Paty et pour avoir diffusé en classe un documentaire sur les réseaux islamistes à Trappes.

Après l'assassinat du deuxième, dû à un montage de désinformations au sujet d'un cours d'histoire-géographie qu'il a dispensé, il nous paraît indigne de rester indifférents face au climat avancé de menaces à l'endroit de M. Lemaire. Indigne de rester indifférents au comportement totalement inapproprié de l'ex-maire de Trappes Ali Rabeh. Ce dernier, qui aurait traité le professeur d'islamophobe - alors même que l'on sait ce que cette insulte a pu engendrer comme assassinats dans le même département - menace ensuite de porter plainte pour diffammation contre l'enseignant. Comment est-il possible que, dans le but de prouver qu'il ne souhaitait pas attaquer verbalement M. Lemaire, l'élu Rabeh l'attaque sur le terrain judiciaire à la place ? Aujourd'hui, le climat délétère dans lequel exerce le professeur de philosophie a engendré sa mise sous protection policière.

Si M. Rabeh est désormais ex-maire, c'est parce que l'élection municipale a été annulée, et l'édile sera déclaré inéligible à l'issue de la décision du Conseil d'État. Trappes verra donc une élection municipale partielle, lorsque la situation sanitaire permettra la tenue d'un scrutin, ou que celui-ci aura évolué de façon à permettre à la démocratie de vivre avec le virus. La délégation Île-de-France du MHAN ne présentera aucun candidat, mais se garde le droit - ou sans doute, le devoir - de prendre position dans cette ville dont les élus sortants ont clairement exposé le danger qu'ils représentaient.

Aloïs Lang-Rousseau
Responsable Île-de-France du MHAN.

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